Chez Dame Chlodyne

Blog d'une passionnée d'enluminure médiévale et de calligraphie latine.

8/06/2009

Définition de l'enluminure

Le nom d'enluminure est aujourd'hui donné au décor des manuscrits de préférence à celui de miniature , utilisé au XIXe siècle. Ce second terme fut d'abord réservé aux lettrines peintes en rouge (minium) puis, par extension, à toute l'ornementation des manuscrits ; mais il prit rapidement d'autres sens et désigne surtout les scènes et portraits peints sur les couvercles des boîtes et tabatières à partir du XVIIIe siècle. Il vaut mieux, par conséquent, réserver le nom d'enluminure à la seule peinture des manuscrits. On considère généralement que ce décor est peint, mais de nombreux ouvrages, et non des moindres, comme le Psautier d'Utrecht , chef-d'œuvre de l'art carolingien, ne comportent que des dessins à l'encre brune ou de couleur. L'enluminure est donc le décor exécuté à la main, peint ou dessiné, ornant ou illustrant un texte presque toujours manuscrit ; il existe, en effet, quelques livres imprimés décorés à la main. [Lire la suite du texte sur le site web du Bibliophile ...] Le terme de miniature vient de minium, lequel désigne une poudre rouge (oxyde naturel de plomb) qui servait à cerner les contours du dessin. Quant au terme d'enluminure, il est créé au début du XIIIème siècle et provient du latin illuminare, signifiant donner la lumière, mettre en lumière le texte par l'intermédiaire de l'image et de la couleur. [Lire la suite du texte sur le site web Enlumine ...] L'enluminure mérovingienne naît à la fin de la dynastie, au VIIe siècle, mais connaît rapidement un certain essor. L'Italie du Nord connaissait déjà cet art depuis longtemps, héritage des Grecs et, plus loin encore, des Egyptiens. Parfois, en effet, les Romains illustraient des manuscrits et peignaient des lettrines. [Lire la suite du texte sur le site web l'Encyclopédie Universelle ...] Enluminure carolingienne - Ces manuscrits sont conçus selon un schéma insulaire (Irlandais et Saxons) comprenant les tables des canons d'Eusèbe (en tête), des tableaux d'évangélistes et des pages d'incipit. Ils contiennent, à l'exception de l'évangéliaire de Gundohinus dont il a été question plus haut, les plus anciennes enluminures carolingiennes qui nous sont parvenues. Si les origines de ces manuscrits ne sont pas évidents, nous l'avons vu, leurs influences le sont d'avantage, puisque traduites par le texte et surtout, les décors qui y figurent. Nous comprenons ainsi que, comme les Mérovingiens, les Carolingiens ont une culture artistique qui représente un carrefour d'influences, essentiellement italiennes (romaines, lombardes), byzantines, orientales et celtiques, cultures qui se retrouvent chez les nombreux acteurs du monde culturel occidental. [Lire la suite du texte sur le site web l'Encyclopédie Universelle ...] Dans son Glossarium mediae et infimae Latinitatis de 1678, le sieur Du Cange met sous la plume du célèbre Alcuin (vers 735-804) la première occurrence du verbe latin inluminare (puis illuminare, de lumen, la lumière) dont il a connaissance dans son acception esthétique : mettre en lumière, embellir, orner [...] [Lire la suite du texte sur le site web l'Encyclopédie Universelle ...] L'art de l'enluminure (dérivé du verbe enluminer, lui-même formé sur le latin illuminare, « mettre en lumière », avec changement de préfixe) est né avec l'adoption du codex et du parchemin comme supports de l'écriture. [Lire la suite du texte sur le site web de Wikipédia ...]

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