Les Chaussures

Personnellement, j'adore les chaussures noires que l'on voit sur les enluminures. L'élégance était d’avoir un cuir fin moulant bien le pied. On les protégeait de la boue avec des patins, et ce dès 1295.

La corporation qui m'intéresse est celle des cordouaniers (alutarii) : ils utilisaient le cuir de Cordoue mais aussi la peau de chevreau et de chèvre et autres matières fines qui se teignaient en noir nous dit Camille Enlart. Il précise que ces peaux se teignaient avec de l'encre.

Le type de soulier que j'affectionne est comme sur l'enluminure, escoleté, c'est-à-dire découvert, retenu sur le cou-de-pied par une courroie et une bouclette que l'on faisait souvent en argent pour la noblesse.

Peut-être en aurais-je une paire un jour, avec des socques !?

Reçu à l'instant

Je viens juste de recevoir mon galimard et mon encrier portatif (photo association Orchis). Ils vont être parfait à la ceinture. Mille merci à l'association Orchis qui m'a fait le galimard et à la Poterie des Grands bois qui a fait l'encrier. Vraiment c'est excellent comme travail. Je vais pouvoir me pavaner !

Ceux-ci contribueront à la crédibilité de mon personnage d'enlumineresse et maintenant aussi de scribe.

La boîte de messager

Camille Enlhart et Victor Gay donnent une description détaillée de ce qu'étaient les boîtes à messager. "Les personnes riches et les adminstrations avaient des courriers chargés de porter leur correspondance". La boîte était fermée à clé et portée à la ceinture. Elle pouvait être en cuir bouilli ou en métal et s'ornait d'un blason.

Boîte de messager en cuivre du musée de Nantes. (photo prise par Beaujarret). Dimensions env. 15cm sur 8cm

La mode du surcot sans manches

C'est dès le règne de Saint Louis que les hommes et les femmes adoptèrent le surcot sans manches. Avec cette mode, les manches seules de la cotte apparaissaient tranchant sur la couleur du surcot. Elles étaient faites d'une autre étoffe.

Dans la seconde moitié du XIIIème siècle apparaissent les surcots ouverts sur les côtés. Les fentes latérales s'étendent de l'aisselle jusqu'à la hanche. Un article de Perline la Tisserande nous apprend qu'on le nommait aussi "surcot à porte d'enfer".

Dans un autre article du même auteur, vous trouverez un patron dessiné du surcot sans manches [voir ici].

(sur le site d'Excalibur Dauphiné un fichier de patron à télécharger : LIEN) L'une des membres des Guerriers du Moyen Age, Dame Constance, a reconstitué ce costume [voir ici].

Voici une définition trouvée sur le net et assez complète sur le surcot :

Le surcot féminin: c'est une tunique de dessus, avec ou sans manches selon les périodes, fermée sur le devant avec une affiche (broche). Le surcot est souvent si long que, malgré la ceinture où pend l'aumônière, les femmes doivent le relever en marchant par un mouvement onduleux des hanches. Parfois le surcot est sans ceinture et se prolonge par un TRAIN (une traîne). Le surcot féminin aura ensuite sous les bras de très larges échancrures souvent bordées, au XIVème siècle, de fourrure, on lui donnera le nom de SURCOT OUVERT dont la mode sera de longue durée.

Fête des Penons

Fête des Pennons de Lyon par lyon_videos_fr
Alors je n'y était pas en revanche mon asso l'arhpee y était et dame hersende en tête, jugez plutôt, c'était samedi dernier.